Faire face à mon avenir avec confiance avec la maladie de Crohn
Par Liam McMaster
Mon nom est Liam. J’ai 21 ans et je suis en train de terminer un grade de premier cycle à l’Université Queen. J’étais un athlète pendant tout mon secondaire; je jouais au sein des équipes de basketball, de soccer, de rugby et de badminton de mon école. Comme j’étais constamment actif, je me sentais fort et en santé lorsque j’ai commencé l’université en 2014. J’étais prêt à passer à la prochaine étape de ma vie, obtenir une double majeure en géographie et en économie et continuer à jouer au basketball à l’intramural.
Mes deux premières années à Queen’s se sont déroulées sans accrocs, mais au début de la troisième année, j’ai commencé à perdre du poids et avoir des épisodes répétés de diarrhées et de douleurs abdominales. Je connaissais la maladie de Crohn, car mon père avait reçu un diagnostic de cette maladie à l’âge de 19 ans. Au fond de moi, j’ai toujours su qu’il y avait une possibilité que je puisse contracter la maladie moi aussi.
Je me suis tout d’abord adressé à mon médecin de famille, puis j’ai ensuite consulté un gastroentérologue. Une colonoscopie à l’Hôpital Mount Sinai en novembre 2017 a révélé la présence d’inflammation autour de mon iléon terminal, et on a posé un diagnostic de maladie de Crohn. Un mois plus tard, j’ai appris que je souffrais également d’une maladie périanale, un autre résultat de ma maladie de Crohn. Cela m’a laissé des abcès et des fistules.
C’était beaucoup à accepter en même temps, et j’avais peur, car la maladie de Crohn est chronique et imprévisible. Toutefois, j’ai eu la chance d’être prise en charge par du personnel infirmier et médical fantastique, et le fait de parler avec eux a dissipé mes craintes. J’ai toujours cru qu’ils faisaient le mieux pour prendre soin de moi.
Peu après mon diagnostic, j’ai commencé à prendre un médicament biologique qui combat le facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-α), protéine qui déclenche l’inflammation dans l’organisme. L’idée de devoir subir des perfusions aux deux mois pour le restant de mes jours semblait intimidante de prime abord, mais je commence à m’habituer à cette nouvelle routine. Les aiguilles ne me dérangent pas, et j’apporte des livres et des revues pour passer le temps durant chaque séance de perfusion. J’ai eu quatre perfusions jusqu’à maintenant, et tout se passe bien. Je me sens plus fort et en meilleure santé après chaque séance, et par chance, je n’ai eu à composer avec aucun des effets secondaires gênants de cette procédure. Je suis retour à mon poids de 150 lb, après m’être rendu à 130, juste avant mon diagnostic.
Crohn et Colite Canada m’ont aidé considérablement à prendre les rênes de ma maladie. J’ai pu en apprendre davantage sur la maladie grâce à sa documentation ainsi qu’aux occasions qu’elle propose de nouer des liens avec d’autres personnes atteintes de la maladie de Crohn ou de la colite. De plus, j’ai réussi à décrocher un emploi d’été au sein de l’organisme, et je suis ravi d’apporter mon aide à l’équipe de développement de Crohn et Colite Canada.
La maladie de Crohn peut représenter un important défi pour les personnes qui en sont atteintes, ainsi que les membres de leur famille et leurs amis. Pour bien combattre la maladie, je dois pouvoir compter sur d’excellents soins médicaux et le soutien continu de mes proches. Je ne saurais souligner à quel point ma famille a été importante pour moi au cours des premières étapes suivant mon diagnostic, plus particulièrement ma maman, qui m’a aidé à garder en santé mon corps et mon esprit.
J’entreprendrai la dernière année de mon grade de premier cycle cet automne, et je m’inscrirai aussi à un programme de maîtrise en santé publique, car je ne compte pas laisser la maladie de Crohn entraver mes projets.
En continuant d’appuyer Crohn et Colite Canada, nous pouvons trouver un traitement curatif pour aider les personnes comme moi, et toutes les autres personnes qui ont vécu avec les maladies inflammatoires de l’intestin une expérience similaire ou encore plus difficile.